La Vaunage n’est ni haute montagne, ni désert brûlant, mais elle impose aux promeneurs quelques spécificités : microclimat marqué, hydrologie capricieuse, végétation épineuse et secteurs parfois isolés. Chaque année, le peloton de gendarmerie de Nîmes recense plusieurs sauvetages de promeneurs déshydratés ou désorientés dans le secteur (Source : Midi Libre, 2023). De plus, la diversité écologique de ce territoire demande attention et délicatesse pour éviter de déranger espèces protégées ou de piétiner les habitats fragiles. Marcher ici, cela s’envisage donc comme un dialogue : bien préparé, le randonneur s’intègre mieux à cette mosaïque de garrigue, de vignes et de bois.
Peu de matériel suffit pour la majorité des balades en Vaunage, mais certains éléments sont indispensables en raison du climat et du type de terrain.
La Vaunage vit encore au rythme complexe de ses métiers de campagne. Il est fréquent de croiser des troupeaux de brebis (Bergerie de Calvisson, Mas de la Lassale), surtout lors de la transhumance locale en juin et septembre. Entre octobre et février, la chasse au sanglier se pratique plusieurs fois par semaine : des panneaux sont systématiquement posés à chaque entrée de battue, mais mieux vaut s’informer en mairie (listes affichées chaque vendredi).
Marcher en Vaunage mène vers bien plus que des paysages : c’est une somme d’attentions, de gestes adaptés, d’apprentissages partagés. Que la curiosité et le respect guident chaque pas sur ces chemins à la fois discrets et foisonnants.